01 Juin Une poly-pharmacie dans nos intestins?
Dans nos pays occidentaux,l’épidémie d’obésité est un défi majeur pour les institutions de santé. Les maladies non transmissibles qui lui sont associées sont une des priorités de l’OMS. L’obésité se définit bien plus en terme de risque pour la santé qu’en terme de challenge cosmétique. L’obésité est en effet associée au développement de diabète de type 2, de stéatose hépatique, de dyslipidémie et de cancers.
Le traitement le plus efficace de nos jours contre l’obésité et ses complications est la chirurgie bariatrique dont les effets bénéfiques métaboliques peuvent précéder la perte de poids. Malheureusement cette chirurgie s’accompagne parfois d’effets secondaires très difficiles à gérer(hypoglycémies, malnutrition, reflux) suite au caractère permanent des modifications anatomiques.
Notre tube digestif contient une polypharmacie faites d’hormones produites par nos intestins, de molécules produites par les bactéries de notre microbiote, d’acides biliaires qui agissent au niveau de notre cerveau, de nos tissus adipeux, de notre estomac afin de réguler notre appétit et notre métabolisme. Les recherches actuelles visent à développer des traitements mobilisant à notre profit cette polypharmacie endogène pour traiter l’obésité.
Autre lueur d’espoir, le jeune intermittent (16h/jour), apparait comme une des premières modifications de notre mode de vie dont l’efficacité s’approche de celle de la chirurgie bariatrique, les effets secondaires en moins et une multitudes de bénéfices associés…. De façon non étonnante le jeune intermittent à un impact profond sur notre microbiote.
Et comme prévenir vaut mieux que guérir essayons de prendre soin du microbiote, du BodyZoo de nos enfants.
Bonne journée à vous tous