18 Déc Les 1O conseils de Caroline Collins pour aider vos enfants à adopter une alimentation équilibrée
En pratique et en bref:
- Commencez tôt…. mais il n’est jamais trop tard
- Impliquez directement vos enfants : dans les achats, au potager, dans la cuisine, le choix des recettes, la discussion qui suit le repas. Un rôle actif est toujours un meilleur garant d’une adhérence à une idée.
- Parlez, expliquez, montrez. Utilisez un vocabulaire adapté, des supports réalisés pour les enfants. Des études claires montrent que si l’on lit, de manière interactive (en lui posant des questions, en le faisant participer) un livre sur l’alimentation saine à un enfant, il aura beaucoup plus de comportements d’imitation que si on lui lit passivement.
- Mettez toute la famille au diapason. Deux parents qui mangent bien sont un exemple formidable. Préserver le microbiome ne doit pas être une lubie maternelle ou paternelle, cela ne marchera que si cela devient une valeur familiale. Les études montrent que la diversité de l’alimentation maternelle est l’un des facteurs prédictifs de la diversité alimentaires des enfants de 6/7 ans.
- Choisissez vos mots: parlez de bien-être, de capital à préserver, de bien vieillir. Evitez les termes angoissants, comme maladie, vieillissement, mort.
- Soyez imaginatifs : l’apéro légumes qui donne à l’enfant le sentiment de contrôler la situation (et non celle de devoir terminer son assiette par obligation), les présentations rigolotes, les supports visuels, les challenges familiaux (sans rentrer dans une compétition exagérée), etc.
- N’entrez jamais dans l’escalade et le marchandage. Votre enfant doit bien manger pour son avenir. Pas pour vous faire plaisir ou déplaisir (ce qui, à certains âges, à beaucoup plus d’intérêt). Il doit manger ce qui est proposé. S’il ne veut pas, il se rattrapera au repas suivant. Ce qui, pas de chance pour lui, sera tout aussi sain (mais pas le même).
- Encouragez et éduquez votre entourage: proposez des collations collectives de fruits et légumes à l’école, des apéro légumes en famille, des brunchs sains avec les amis le dimanche.
- Les temps de repas doivent tenir compte de l’âge. Vers 3, 4 ans, dix minutes à table, c’est pas si mal. il faudra attendre 6, 7 ans pour qu’un repas quotidien dure une vingtaine de minutes. Cela ne relève pas de l’opposition alimentaire, mais des capacités de l’enfant à rester concentré et assis calmement.
- Faites des repas un moment qui n’est pas uniquement centré sur l’alimentation. C’est également un moment d’échanges, de discussions. Sans rien remarquer, votre petit risque d’avoir avalé son assiette en vous racontant sa journée, sans penser à rechigner. Evitez bien évidemment les distracteurs, les repas devant la télévision, etc.
Caroline Collins